Commémoration de l’Armistice de 1918

Les élus du groupe Ermont Citoyen, la Gauche Rassemblée étaient présents le 11 novembre à 11h, comme chaque année, à la cérémonie de commémoration de l’Armistice de 1918 auprès des associations des Anciens Combattants, des associations patriotiques d’Ermont, des jeunes du Conseil Municipal d’Enfants et de Jeunes, des élèves du Conservatoire et de collégiens d’Ermont.

La « Grande Guerre », la  » Sale guerre « , la « Der des der », ce premier conflit mondial qui s’est achevé en Europe le 11 Novembre 1918 après avoir fait près de 9 millions de morts militaires et autant de civils, plus de 21 millions de blessés et mutilés, laissant des pays exsangues, des familles brisées et des destins fracturés.
Il devait être le dernier mais cet armistice portait en lui les germes du suivant.
La guerre est toujours une tragédie et nous étions réunis pour honorer la mémoire de celles et ceux qui sont morts dans ces combats, celles et ceux qui ont perdu un père, un fils, un époux, un ami.
Prenant racine dans la montée des nationalismes dans les dernières décennies du XIXe siècle, elle fait tragiquement écho à notre actualité, où les rivalités sont attisées afin de nourrir ou de raviver des haines fratricides.
Dans son allocution, le maire y a tenu des paroles d’union, reprenant à son compte la phrase qui anime tout pacifiste : « une vie vaut une autre vie » ; ventant l’intelligence collective et l’entraide entre les peuples. Qu’il en soit remercié car les temps sont plus aux excès voire aux outrances.
Entourés de ces jeunes du CMEJ, des collèges et du conservatoire, il était nécessaire d’entretenir la mémoire d’un passé et de porter un message de paix et d’humanité.
La guerre, toujours, jette des peuples les uns contre les autres et creuse toujours, dans la désolation qu’elle sème et les vies qu’elle fauche, les germes de nouveaux affrontements fratricides. La guerre est un échec des peuples. Il faut lutter sans relâche pour que n’éclate nulle part de nouveaux conflits et que résonnent ces mots dans ceux qui, trop nombreux encore, parcourent notre planète : « cessez le feu ».