Un bilan en 2300 caractères…
Voici ce qui nous est demandé dans cette publication dédiée aux quatre années de mandat du maire d’Ermont. À moins de 2 ans des élections, quelle coïncidence !
Nul doute que le groupe majoritaire, ou ce qu’il en reste, saura se glorifier de ses réalisations. La sortie de terre de la cuisine centrale est en effet une bonne nouvelle ; son coût, qui explose, beaucoup moins. Et que dire de la révision hâtive du PLU, moins de cinq ans après la précédente ? Dans le programme du candidat Haquin, Gros Noyer devait voir s’élever un éco-quartier; une fois l’élection passée, ce dernier s’est mû en constructions classiques qui n’ont finalement même pas vu le jour.
Au détour du Covid, nos jeunes ont perdu leur Espace Jeunesse et leur précieux CIO.
La MJC, qui devait être restaurée ou reconstruite, a été rasée, les associations éparpillées.
Se déplacer en centre-ville s’est transformé en jeu de piste avec un coûteux plan de circulation qui fragilise nos commerces et ne règle en rien les problèmes de stationnement aux Chênes et aux Carreaux.
Quant aux « parcs » que le maire s’évertue à multiplier : il s’agit visiblement d’apporter une caution verte à un mandat qui manque cruellement d’ambition. Par un tour de passe-passe, les espaces verts en pied d’immeubles, gérés par les bailleurs sociaux, sont devenus propriété de la mairie qui les clôture, les aménage et se targue ensuite de « créations » de zones vertes…. Au mieux est-ce de l’aménagement ; de la création, certainement pas. Et pour les énergies renouvelables, le bilan énergétique des bâtiments communaux ? Toujours rien. Le maire s’obstine à confondre écologie et cadre de vie.
Toutes ces destructions, constructions, restructurations se font évidemment à grand frais. Quoique nous ayons à dire de la politique de son prédécesseur, ce dernier a laissé des finances saines. Les voici qui fondent dangereusement dans cette volonté frénétique de refaçonner la ville.
Ce hors-série marque le début des grandes manoeuvres : l’équipe majoritaire sillonne désormais la ville pour vanter son bilan, se plaindre de l’opposition qui s’oppose et vous rencontrera dans des salles dont elle nous interdit l’accès au motif que nous ne sommes pas en période de campagne électorale : pas en campagne, vraiment ?